Le protocole de Montréal : des mesures concrètes pour l’environnement
Le protocole de Montréal a été mis sur pied en 1987 dans la ville du même nom. Au départ, près de 24 pays ont ratifié cette entente historique. Elle visait à protéger la couche d’ozone à l’aide de moyens concrets.
À cet objectif s’est rajoutée la volonté de réduire les émissions de gaz à effets de serre produits par les systèmes utilisant des réfrigérants synthétiques. De cette manière, nous visons à réduire l’impact des changements climatiques.
En effet, le gouvernement du Canada estime que la température moyenne au pays a augmenté de 1,6 °C entre 1948 et 2013, ce qui représente un taux de réchauffement très élevé.
Les conséquences de ces changements climatiques peuvent être très néfastes pour les humains : vagues de chaleur, sécheresses, problèmes de santé, etc.
Ces changements climatiques touchent tous les pays du monde, qui doivent composer avec plusieurs catastrophes météorologiques et lutter contre le réchauffement de leur environnement.
C’est pour cette raison qu’au fil du temps, bon nombre de nations se sont ajoutées au Protocole de Montréal. En 2009, 196 pays avaient signé ce protocole environnemental.
Plus de 30 ans après sa mise en application, le protocole de Montréal a freiné l’appauvrissement de la couche d’ozone. 5 amendements ont aussi été ajoutés au fil des années pour s’ajuster aux nouvelles tendances mondiales. Le plus récent, l’amendement de Kigali a été voté en 2016. Il vise à éliminer progressivement l’utilisation des hydrofluorocarbures (HFC) dans les systèmes de réfrigération et de climatisation.